Corporatif
Guillermo Molla 11/11/2022

Indutec Solid participe au projet TABIOL, dirigé par AIDIMME.

Le projet TABIOL développera des panneaux pour le mobilier et la construction à partir de déchets biomasse et textiles. Le projet, financé par l’Agence Valencienne de l’Innovation (AVI) pour la période 2022–2024, vise à obtenir des panneaux à partir de hydrochar, issu de la carbonisation hydrothermale des déchets.
Dans cet article, nous parlons de :

    L’initiative TABIOL développera des panneaux pour le mobilier et la construction à partir de déchets biomasse et textiles

     

    Le projet, financé par l’Agence Valencienne de l’Innovation (AVI) pour la période 2022–2024, vise à produire des panneaux à partir de hydrochar, obtenu par carbonisation hydrothermale des déchets.
    Le projet est dirigé par AIDIMME et compte sur la participation de l’ITQ, Ingelia et INDUTEC SOLID.

    L’initiative TABIOL — « Recherche sur la valorisation industrielle des déchets de biomasse locale et de coton du secteur textile par un procédé de carbonisation hydrothermale pour les secteurs du meuble et de la construction » — cherche à développer de nouveaux panneaux à partir de déchets abondants dans la Communauté Valencienne.

     
    Déchets biomasse et textiles

    L’épuisement des ressources naturelles traditionnellement utilisées, l’accumulation de déchets et la pollution environnementale sont parmi les problèmes majeurs auxquels la société est confrontée aujourd’hui. La solution passe par l’intégration de l’économie circulaire, c’est-à-dire réutiliser et recycler les matériaux disponibles le plus longtemps possible. Il est donc essentiel de trouver de nouvelles matières premières issues de déchets locaux pour produire des matériaux et produits durables.

    L’industrie textile est aujourd’hui l’une des plus polluantes, notamment en raison de la grande quantité de déchets qu’elle génère. D’une part, les sous-produits industriels, et d’autre part, les déchets ménagers. Loin d’être résolu, ce problème s’aggrave avec la mode rapide (fast fashion), ce qui rend urgent de trouver des solutions pour transformer ces déchets en produits à valeur industrielle.

    Par ailleurs, il existe aussi des déchets générés naturellement dont l’accumulation peut poser problème, mais qui pourraient être utilisés pour fabriquer d’autres produits — comme les résidus de biomasse forestière et agricole. Ces déchets, traditionnellement considérés comme peu utiles, sont souvent brûlés sur place. Hautement inflammables, ils peuvent provoquer des incendies incontrôlables et émettent de grandes quantités de CO₂ dans l’atmosphère. Pour ces raisons, des politiques sont mises en œuvre ces dernières années pour revaloriser ce type de biomasse.

    Dans ce cadre, le projet utilisera les déchets de deux espèces d’arbres : les résidus de taille d’olivier, nécessaires pour garantir une bonne qualité et quantité d’olives, ainsi que les résidus de pin d’Alep (Pinus halepensis) — l’espèce dominante parmi les conifères, présente sur 72 % de la surface forestière et considérée comme une espèce clé dans la Communauté Valencienne.

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